Nous avons donc quitté Chang Rai en bus avec à nos côtés 2 françaises (Aurore et Suzy) en direction de Chiang Kong dans le but de passer la frontière et ainsi entrer au Laos en traversant le Mékong en bateau! ! C’était le plan ! C’était surtout ce que le Lonely Planet (guide de voyage comme le routard) préconisait. Mais en fait nous sommes descendus un peu trop tôt - poussé par le chauffeur du bus - pour nous retrouver sur le bord de la route au milieu de nul part. Nous étions alors dans l’obligation de prendre un tuktuk pour la frontière (enfin nous pensions que le tuktuk nous emmènerait en ville pour ensuite prendre le bateau) mais depuis peu, un pont a été construit au niveau de ce poste frontière : le « Friendship Brigde 4 ». Nous avons alors rempli nos papiers de sortie de Thaïlande, pris un nou-veau bus pour traverser le pont et rempli d'autres papiers mais, cette fois-ci, pour rentrer au Laos, puis payé notre visa (30$ comme prévu, pas de surprise !) et nous voila entrés au Laos. Une fois le poste frontière passé, nous nous sommes aperçus que nous étions (une fois de plus) au milieu de nul part. La seule solution pour rejoindre la ville (que l’on pensait atteindre en bateau comme indiqué dans les guides de voyage - et oui pas toujours à jour) était de pren-dre l’un des 2 seuls tuktuk/minibus qui nous attendaient gentiment avec un prix pas très négociable, mais pas non plus exorbitant. Nous étions 7 touristes et avons donc unis nos forces pour négocier une petite remise. Une fois le prix négocié et affaires chargées, nous avons embarqué pour 20min de trajet en direction du centre ville et de notre future GuestHouse (hotel).

La petite ville en question s’appelle Huay Xai et c’est le point de départ de la fameuse Gibbon Experience !! Je ne sais pas si parmi ceux qui nous lisent, certains connaissent cette « chose » mais il s’agit d’un espèce d’accro branche dans un parc national avec des tyroliennes jusque 500m de long et la possibilité de dormir dans des ca-banes construites dans les arbres au-dessus de la canopée et ainsi être aux premières loges pour entendre et voir les gibbons (singes) dans leur milieu naturel ! Le seul hic de cette expérience est le prix bien au-dessus des prix prati-qués ici (normal c’est géré par un français !) et bien que nous hésitions depuis quelques temps nous avons finale-ment décidé de ne pas la faire (plus de 300 USD par personne pour 3 jours 2 nuits)… celle-ci mettant clairement trop à mal notre budget de voyageurs au long cours (mais je recommande chaudement à tous ceux qui prévoient de venir dans le coin !!!).

Nous avons passé le reste de la journée avec les filles et après le coucher du soleil sur le Mékong nous sommes montés voir le temple qui domine la ville. Temple très sympa qui est également une école pour les jeunes futurs moines, qui nous interpellent et s’essaient à l’anglais en nous croisant. Le temple étant en hauteur, il y a bien 150 marches à monter et la suée est bien là. C’est l’heure de la prière quand nous arrivons et après notre tour, un moine vient à notre rencontre et commence à nous parler de tout et de rien… mais surtout de foot et des joueurs de l’équipe de France !! Zidane, Griezman, Pogba, Henri, Nasri… il connait très bien le sujet mais ne connait rien au rugby malgré la coupe du monde qui a lieu en ce moment même. Le moine finit par nous expliquer qu’il est aussi prof d’anglais (il se débrouille pas mal du tout !) et il nous invite à venir participer à son cours qui a lieu 1h30 plus tard. Nous sommes un peu surpris mais ne refusons pas l’opportunité de découvrir un peu plus sur tout (bouddhisme, anglais, culture locale…). Nous redescendons donc à l’auberge prendre l’anti moustique et mettre une tenue plus adaptée à la soirée puis nous remontons, impatient de ce qui nous attend.
Notre expérience est la suivante : le cours commence en musique, les élèves écoutent des chansons "(Imagine" et quelques autres chansons pleines d’amour) pendant que le prof écrit au tableau la leçon du jour (Lesson 2 : How to wish them a good day ?) avec toutes les réponses qu’il a imaginé et nous invite à en ajouter si nous pensons à des choses. Tout est écrit en anglais et ensuite il écrit en Lao (surement la traduction !), puis c’est une séance de « repeat after me ». Les élèves ont entre 11 et 15 ans, ils sont 9, un peu excités surement de notre présence. Puis vient le moment où nous passons (nous = touristes) au tableau pour raconter notre vie en anglais et le professeur traduit. Pour finir il décide de faire passer au tableau Sandy qui va se charger d’eux pendant bien 20 min à leur faire réciter tous les mots et phrases de la leçon, tous ensemble, puis un par un. Le prof profite de notre présence pour faire pleins de photos avec nos appareils et il récupère ensuite toutes les photos dans le but de faire la promotion du programme qu’il gère: le Monk Chat, invitant les touristes à s’arrêter discuter avec les moines dans le but d’échanger et partager.

Le prof nous expliquera en sortant que les élèves sont ici car ils sont issus de familles très pauvres qui n’ont malheu-reusement pas les moyens de les élever à la maison. Ces familles les envoient au temple pour devenir moines et ainsi avoir une meilleure vie (une idée nous traverse l’esprit : imaginez si en France on coupait les alloc et les familles qui n’ont pas les moyens d’élever leurs enfants les envoyaient dans le système…).  En tout cas ici ils sont bien éle-vés dans le respect, ont accès à l'éducation, tout cela dans la culture bouddhiste qui prêche que moins on a, plus on est heureux. TOUS les matins, à l'heure du lever du soleil, les moines parcourent la ville et reçoivent les offrandes des villageois (riz, viandes, argent.....). Les jours de fête, les villageois achètent des paniers entiers avec des pro-duits de vie courante (savon, éponge, tissus, bougies) pour les offrir aux moines qui sont très respectés. Une vraie solidarité qui fait chaud au cœur. Ce moment passé avec les élèves étaient un véritable plaisir et un vrai moment de partage.
Le lendemain, les filles partent à Luang Prabang en bateau et nous prenons le bus pour rejoindre Luang Namtha, à 160km au Nord Est pour 4 heures de bus (regardez sur le blog pour suivre l’itinéraire !). Luang Namtha est l'un des spots les plus réputés pour partir faire des treks dans la jungle.  C’est là nôtre objectif ...

Arrivés en ville, nous tournons pour trouver notre logement puis faisons un premier tour des agences de trek pour voir ce qui s’offre à nous.  Nous aurions pu réserver de suite et partir le lendemain (c’est ce que nous aurions fait habituellement mais comme on a le temps… on le prend !). Nous choisissons de réfléchir un peu, Sandy ayant un peu peur pour son genou (3 jours de marche de suite = danger). Nous optons donc pour une première journée cool en louant chacun un scooter, comme aucun de nous ne sait conduire une moto et passer des vitesses nous sommes coincés avec les automatiques et nos tailles et poids font dire aux loueurs que nous devons prendre un véhicule chacun… 5€/scooter la journée on ne va pas se ruiner. Nous passons la journée à rouler et découvrir les environs de la ville, visite d’une cascade, d’un temple et de statues…. Avant la vraie aventure de la journée. Sandy récupère son scooter au retour des statues avec un pneu à plat. Une station essence est juste à côté de nous et espérons trouver de l’aide la bas, mais rien à faire… personne ne parle anglais et bien que l’on ait réussi à faire comprendre que nous avions besoin d’aide pour le pneu nous n’arrivons pas à obtenir l’aide escomptée… Je laisse donc Sandy là et repart au magasin à fond les ballons pour demander de l’aide. Le patron prend son gros 4*4 et nous allons chercher Sandy qui nous attendait sagement (yay candy crush). Nous chargeons le scooter dans le pick-up, attaché avec des chambres à air nouées ensemble. Je reste derrière pour tenir tout ça. Sandy profitera d’une longue discussion avec le patron qui ne parle pas anglais (… les mouches volent !!). Nous étions à moins de 6km du magasin heureusement car à plus de 10km, il nous facturait le déplacement. Malgré tout, nous arrêtons la balade pour la journée et rendons le dernier scooter. Nous refaisons un tour des agences et décidons finalement de partir pour un trek de 2 jours (1 jour de marche et le 2eme au choix marche ou kayak). Nous optons pour celui-ci car c'est le seul à proposer un plan B en cas de problème au bout de la première journée pour le genou.

Nous commençons les préparatifs en choisissant nos affaires pour les jours qui viennent en sachant que nous porte-rons tout ce que nous prendrons (enfin je porterai… pour ne pas fatiguer le genou sensible de Madame !). Nous fi-nissons au réveil et partons donc avec un gros sac sur mon dos et un petit sur le dos de Madame. Un autre couple de français (Guillaume et Anaëlle) sont avec nous et eux n’ont qu’un mini sac a dos pour 2 et à vrai dire leurs sacs pour leurs 3 mois de voyages sont plus petits que les sacs que nous prenons pour 2 jours ! Guillaume, kiné, 25ans et Anaëlle, infirmière, 24 ans sont les parfaits compagnons de voyage lorsque que vous avez un genou douloureux et une tendance à la parano avec les maladies et autres problèmes de santé ! Sandy est rassurée ...LOL

La première halte, avant que commence le trek est au marché pour acheter notre nourriture. Nous profitons pour faire un tour dans cet endroit sans aucun touriste. Les étals sont un peu différents et nous voyons nos premières choses un peu dégoutantes : des chauves-souris, écureuils, vers, scarabés, larves…. Bon appétit bien sûr ! Nous ferons un petit jeu un plus tard avec le guide. Nous demandons s'ils mangent du chien, le guide répondra qu'il n'y en a pas au marché mais que dans les villages, ils en mangent. Idem pour le chat et les singes. Voyant où je voulais en venir, notre guide nous dira qu'au Laos ils mangent tout sauf les araignées!!!!

Le chemin est en terre bien argileuse et heureusement que la saison des pluies est finie depuis quelques temps main-tenant car cela doit être bien fun de marcher ici lorsque c’est trempé ! A noter que nous sommes habillés en tenue anti moustique. Nos vêtements ont été trempés dans un produit anti moustique et nous nous sommes aspergés le reste du corps… normalement on est bon ! Anaëlle, elle, est en mini short et petit débardeur… mais n’a pas peur plus que ça et s’est bien arrosée d’anti moustique ! Nous avons tous des chaussures de marche ou running sauf bien sur notre guide qui est en « converse » et un local qui, lui, est en tong... Normal !... Je repère vite que les usagers du chemin que l’on parcourt ne sont pas aussi grands que moi …. J’en profite donc pour me manger quelques belles branches ainsi que de jolies toiles d’araignées !! 2 heures de marche plus tard dans la jungle épaisse, c’est l’heure de manger !! Le repas est déposé sur des feuilles de bananes récoltées dans la forêt. Nous nous asseyons autour de la table de fortune et commençons à manger tous avec les mains. Au festin, du riz gluant et plusieurs accompagne-ments : pousses de bambou et de l’œuf, pâtes de riz et peau de porc, porc grillé… et bien sur du piment pour qui en veut (non merci !!).

Le repas passé, nous repartons pour 3 heures de marche jusqu’au village où nous passerons la nuit ! Mais avant cela, au milieu de notre marche de l’après midi, nous avons fait une pause pour boire un peu et souffler. Nous étions assis sur un bambou à  quelques centimètres du sol, les fesses sur une grosse feuille pour ne pas nous salir. Après moins d’une minute, Guillaume voit un petit truc bouger au sol, comme un tout petit ver de terre mais qui danserait la tête en l’air… il s’agit d‘une sangsue !! Pour en avoir la certitude, le guide se rapproche et commence à jouer avec à l’aide d’un bâton et nous dit que la veille il en avait une dizaine sur lui dont une bien accrochée à la jambe. Il nous montre l’endroit, la bestiole n’est plus là mais en appuyant un peu dessus une goutte de sang se remet à couler. C’est à ce moment là que nous nous sommes aperçus que l’attaque avait commencé ! Une sangsue était en train de monter sur notre guide par la chaussure et il en avait déjà une autre sur la main !! La parano a alors commencé pour tout le monde et nous nous sommes levés pour nous examiner… je lève mon t-shirt et j’en ai une sur le ventre!! Quand elle s’est sentie en danger, elle a voulu rentrer au plus profond de mon nombril !! Super !! Avec le petit doigt j’essayais désespérément de la faire sortir sans la couper et en évitant qu’elle ne me morde. C'est le guide, avec son petit doigt dans mon nombril, qui me sauvera de cette attaque farouche!!!! Le check up de fortune terminé, nous écourtons notre pause et reprenons rapido la marche au pas de course. Le guide est top et nous fait découvrir les plantes et graines comestibles de la forêt ainsi que les plantes médicinales (on mangera pleins de feuilles et d'écorce ce jour là).

Arrivés au village, nous nous posons au bord de la rivière autour d’une table. Il était presque 16h et le défilé du vil-lage, pour se laver dans la rivière, commençait. Un par un ou en groupe, tous les villageois sont venus se frotter au savon et prendre un petit bain. A un moment ce fut notre tour d’y aller, un grand moment de plaisir ! L’eau était faci-lement à 25°C (rien à voir avec les bains en rivière le long du GR20, que ce soit en température ou en couleur de l’eau !!). Nous étions donc tous les 5 (avec le guide) en maillot de bain et donc avec le plus de peau à l’air possible ! C’est là que Sandy a remarqué que je saignais sous l’aisselle… comme .... mordu par une sangsue ! Elle devait avoir bien sucé car elle était partie ou alors les bretelles du sac à dos l’ont décrochée.... Enfin bon, je me serais bien pas-sé de cette découverte. Sandy (mon infirmière à moi) m’a désinfecté cela, vite fait bien fait !

Nous finissons par aller faire un tour dans le village (ethnie Khmu), découvrons leurs maisons, animaux en liberté en tout genre (chien, poules, cochons). Les enfants jouent ou sont occupés avec les taches de la maison, certains hommes sont en train de construire un barrage sur la rivière pour attraper de bons poissons.
Nous finissons notre tour et rentrons faire une petite sieste en attendant l’heure du souper que préparent notre guide et quelques femmes du village. Nous mangerons à la bougie et lampe frontale car le soleil se couche un peu avant 18h en ce moment. Le repas est très bon, le riz est toujours au programme… matin, midi et soir 365 jours par an ici ! La soupe avec les morceaux de pumkin (citrouille) est un bonheur ! Nous prenons tous au moins 2-3 assiettes (et oui ça creuse la marche). Le guide tente de nous faire boire un alcool de riz local (le laolao !), nous gouterons mais lui finira la bouteille avec les villageois pendant que nous serons couchés, rentrant bourré et laissant quelques souvenirs autour de la cabane à son réveil douloureux. Il n’est pas en grande forme au petit matin. Nous le soulageons en lui disant que nous allons rester tous ensemble et faire la journée de kayak au lieu de marcher… il est très content de pagayer au lieu de crapahuter !! Malgré cette belle cuite, il tiendra super bien toute la journée.

Un 2eme guide du nom de Tui (prononcé Touille) arrive vers 10h en rafting avec des sacs étanches pour mettre toutes nos affaires et nous embarquons 30 min plus tard pour la grande traversée de la jungle en canoé. La rivière est super agréable, pas mal de petits rapides, mais rien de dangereux, une vue magnifique sur la forêt de chaque côté. Nous croiserons sur le chemin 2 villages, nous arrêtant uniquement au 2eme car le 1er est en fête pour un mariage. Notre arrêt au second village (ethnie Lanten) est sympa, mais toutes les femmes viennent rapidement à notre rencontre pour nous vendre leur artisanat local (Sandy investira dans un joli bracelet) et est beaucoup plus petit et pauvre que celui de la veille, même si des petites filles jouent avec un téléphone portable !!!!
Nous reprenons la balade jusqu’à la pause déjeuner, nous nous arrêtons cette fois dans un camp dans la jungle entiè-rement réalisé en bambou ou se trouve un local, un peu bizarre, qui se repose. Son boulot est d’aller chercher des verres de bambou pour les revendre au marché, une denrée comestible chère !! Ici aussi nous voyons une sangsue mais pas d’attaque cette fois !

Au moment du départ, il s’est mis à pleuvoir et la terre est glissante. Nous montons dans notre embarcation sans souci sauf Sandy qui loupe la marche et se retrouve dans la rivière.... Ce n’est pas bien grave, il fait chaud, mais le souci est qu’elle s’aperçoit 2min plus tard que sa montre n’est plus à son poignet !! Nous arrêtons le convoi et je pars en courant avec le guide (un chemin longe la rivière jusqu’au camp). Le guide se jette à l’eau et cherche la montre qu’il remonte fièrement après une petite minute d’apnée à scruter sous l’eau ! Incroyable ! Un guide au top !! Nous repre-nons notre marche en avant et continuons d’apprécier la beauté du paysage qui nous entoure.
Le périple prend finalement fin et nous retournons en ville après une heure de tuktuk sur une piste pleine de trous ! Un bonheur !

Les copains viennent prendre une douche dans notre chambre avant de nous quitter pour Luang Prabang et nous passerons la soirée en ville en allant manger au marché nocturne à 2 pour 2,60€. Le lendemain, nous prenons notre temps le matin, notre bus retour pour Huay Xai est à midi. Nous arrivons à destination en milieu d’après midi trouvons un hôtel pas cher et passons un bon moment à discuter d’abord avec les français qui étaient dans le bus avec nous (Caroline et Aurélien, qui viennent de finir leur première année de visa Travail Vacances en Australie et compte bien y retourner une fois leurs économies dépensées). Notre repas du soir est partagé avec un jeune couple d’allemands ( Stefan & Sabrina), finissant leurs études de compta, qui ont décidé de partir 2 mois en Asie avant de se lancer dans la vie active !

Le lendemain nous embarquons pour une croisière en slowboat de 2 jours sur le Mékong pour rejoindre la jolie ville de Luang Prabang.  Nous comprenons rapidement la qualification de "slowboat". Le Mékong n'est pas bien profond sur cette partie là et de nombreuses pierres et rochers sortent un peu partout sur ce fleuve. Le bateau doit donc sla-lomer pour éviter le naufrage. Néanmoins, ce voyage (recommandé par de nombreux guides de voyages) est abso-lument splendide. Le premier jour nous ferons 6 heures et le second 8 heures (le bateau fait une pause dans la ville de Pakbeng où nous prendrons un petit hôtel pas très funky juste derrière un bar / boîte de nuit en plein air (youpi la nuit)). Partout il est indiqué d'arriver au moins 1 heure avant le départ du bateau, nous comprenons aussi pourquoi..... L'arrière du bateau est pratiquement invivable car il n'y a pas, à proprement parlé, de salle des moteurs (il y a un mo-teur et on le voit / entend bien). Heureusement nous avons bien écouté les conseils et avons de bonnes places (en réalité ce sont des sièges d'avion posés sur des patins que l'on peut bouger à sa guise (si les voisins sont d'ac-cord)).  

Nous débarquons donc le deuxième jour vers 16h dans la ville de Luang Prabang où  auront lieu nos prochaines aventures que vous pourrez découvrir dans quelques jours!

Pierre